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Bien jouer au tarot

Les règles du tarot sont relativement simples à comprendre. En revanche, pour gagner une partie de tarot en ligne ou entre amis, la simple connaissance de l’ordre des cartes et de leur valeur ne suffit pas.

Nous vous livrons ici quelques clés pour vous permettre de bien jouer au tarot en ligne. N’hésitez pas à vous entraîner sur le tarot Gameduell : en cliquant sur ce lien privilège, vous bénéficiez d’un bonus pour jouer au tarot.

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SOMMAIRE [TDM H3]

Des bases indispensables

Outre la connaissance des règles de base (consultables sur le site de la Fédération Française de Tarot), de l’ordre des cartes et des points qu’elles représentent, pour bien jouer au tarot, vous devez acquérir quelques notions de manière instinctive.

Par exemple, vous devez à tout instant du jeu savoir précisément combien d’atouts ont été joués, et donc combien restent dans les mains des autres joueurs. Essayez également de retenir quels sont les plus gros atouts restants à jouer.

De la même manière, sans compter l’intégralité des cartes, vous devez savoir quels rois et dames ont déjà été joués, et ce pour chaque couleur. Hésiter à jouer une dame parce qu’on ne sait pas si son adversaire a déjà joué son roi est une erreur inacceptable pour un joueur chevronné.

Conseils pour le preneur

Bien choisir son annonce

Pour optimiser son score, le preneur doit choisir l’annonce qu’il pense réaliser, sans tomber dans la facilité : par exemple, si vous possédez un très beau jeu et réussissez votre garde de 17 points, votre score sera de 252, tandis que si vous aviez choisi une garde sans, même réalisée plus difficilement (de 5 points par exemple), votre score aura été de 360 ! La différence est énorme : profitez-bien des instants où vous avez un bon jeu pour engranger le maximum de points possibles, la chance tourne vite !

De manière générale, voici quelle enchère choisir selon votre jeu :

  • Petite : Vous possédez une main correcte mais attendez tout de même un peu d’aide du chien pour réaliser votre enchère
  • Garde : Vous pensez vraiment gagner quel que soit le chien, mais souhaitez écarter certaines cartes pour réaliser des coupes, ou des singletons (1 seule carte dans une couleur)
  • Garde sans : Votre jeu est complet et bien organisé, vous attendez simplement les quelques points du chien pour vaincre de manière certaine
  • Garde contre : Votre main est excellente et vous n’avez même pas besoin des points du chien : vous êtes certain de réaliser votre enchère avec vos seules cartes en main.

Ecarter les bonnes cartes

Le chien, composé de 6 cartes (ou 3 cartes au tarot à 5), est l’élément qui peut faire basculer bien des parties : les cartes qui le composent sont bien évidemment très importantes, le preneur préfère toujours découvrir des atouts et des bouts que des 5 de trèfle ou des 8 de coeur, mais il est également essentiel, une fois ces cartes intégrées à votre jeu, de savoir lesquelles écarter.

Tout d’abord, un point de règlement : vous ne pouvez écarter ni rois ni bouts. Pour les atouts, ce n’est possible qu’à condition de les monter à la défense (cette technique est de toute façon peu recommandée).

Si vous possédez un grand nombre d’atouts, formez des coupes et/ou singletons pour empêcher l’adversaire de marquer des points dans la couleur concernée.

Si vous disposez d’une longue (beaucoup de cartes dans une seule couleur), séparez-vous des honneurs : ils seront très certainement coupés par l’adversaire et vous serez privé de leurs points.

Techniques en défense

L’entente avec vos partenaires

Tout comme au poker, il est formellement interdit de communiquer de façon verbale (ou écrite, pour le tarot en ligne) à la table : essayez de dévoiler votre jeu sur Winamax ou Pokerstars, vous allez rapidement vous faire exclure !

Cependant, des techniques existent pour vous faire comprendre de vos partenaires, et instaurer une entente harmonieuse entre vous. Votre position vis-à-vis du preneur notamment est très importante : si vous jouez juste avant lui, c’est à vous “d’ouvrir à la couleur” : testez des ouvertures dans différentes couleurs pour avoir un aperçu de son jeu, tout en laissant la possibilité à vos partenaire de réagir.

En revanche, si lorsque vous ouvrez, le preneur est la dernière personne à jouer, évitez dans la mesure du possible d’ouvrir le jeu, et partez sur une couleur déjà vue auparavant. Par exemple, si le preneur coupe à carreau, n’hésitez pas à y revenir, sauf si vous pensez que vos partenaires risquent de perdre des honneurs. Pour cela, observez bien les cartes jouées : si vos équipiers se défaussent du 9 ou du 10, par exemple, il est fort possible qu’ils aient à sacrifier des grosses cartes par la suite, alors soyez prudents !

Faire chuter le preneur

Le preneur possède évidemment un meilleur jeu que le vôtre : mais en appliquant un vrai travail d’équipe, il est parfois possible de la battre.

Ainsi, si vous possédez beaucoup d’atouts et êtes tenté de prendre le petit de votre adversaire, jouez atout dès que vous avez la main, pour que vos partenaires saisissent votre intention et vous suivent dans cette démarche. Volez le petit de votre adversaire rapporte non seulement les 5 points de la carte, mais l’oblige également à obtenir plus de points pour réaliser son contrat.

Jouer de l’atout peut également être utile si vous en avez très peu mais possédez à l’inverse de nombreux honneurs : vous pourrez ainsi défausser vos grosses cartes quand vos partenaires seront maîtres, et rapporterez un grand nombre de points à votre équipe. Cette technique est intéressante car inhabituelle : elle peut perturber le schéma de jeu du preneur.

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